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  • Mardi 10 décembre 2024
    Mardi 10 décembre 2024
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  • Mardi 10 décembre 2024
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    à 14h00 au pôle assainissement du SIBA à Biganos
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    COMITE SYNDICAL
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Réensablement

  • La faune benthique du banc de Bernet : synthèse 2000-2019

    Le laboratoire EPOC a été sollicité pour effectuer une expertise sur la faune benthique concernant les zones potentielles d’extraction des sables pour un éventuel projet de travaux pluriannuel sur la commune de Lège-Cap Ferret. L’étude consiste à décrire la faune benthique des flancs Est et Ouest du Banc de Bernet, en reprenant les études précédentes comparables entre elles. Si le flanc Est du banc de Bernet est régulièrement suivi depuis 2001 (de Montaudouin et al. 2019b), les données concernant le flanc Ouest sont plus parcellaires. Au final, trois périodes ont été retenues : 1) 2000-01 (de Montaudouin 2000, de Montaudouin and Raigné 2001) ; 2) 2011 (de Montaudouin et al. 2011, de Montaudouin et al. 2012) ; et enfin 2019 (de Montaudouin 2019, de Montaudouin et al. 2019b) où nous avons ajouté également l’une des zones intertidales de refoulement prévu (pointe du Cap Ferret).

    Il ressort de cette étude que l’ensemble de la zone prospectée abrite une faune (macro- et mégafaune) caractéristique des milieux océaniques peu profonds, de sables moyens, soumis à un intense hydrodynamisme et caractérisée par des abondance, biomasse et richesse spécifique faibles. Aucune espèce prélevée n’est considérée comme rare, menacée ou protégée.

    Le recul acquis aujourd’hui sur les études scientifiques concernant le flanc Est (de Montaudouin et al. 2019) permet de dire que les travaux de dragage ont peu ou pas d’incidence sur la macrofaune benthique, les espèces présentes ayant un fort potentiel de recolonisation. En revanche, il existe une suspicion d’atteinte à certaines populations de la mégafaune, notamment les mactres. Cet aspect est difficile à démontrer car l’échantillonnage est très déséquilibré, avec une seule année échantillonnée avant travaux et 16 années après. Il est seulement possible de dire que la densité de mactre échantillonnée en 2001 n’a jamais été atteinte depuis. Il est donc recommandé de draguer toujours précisément sur les mêmes zones, d’une année à l’autre.

    Les faibles biomasses présentes sur les deux flancs du banc de Bernet, ainsi que la prise en considération du fort pouvoir recolonisateur des espèces présentes, permettent de conclure que l’impact trophique de la perte de faune sur les échelons supérieurs est négligeable (de Montaudouin et al. 2019).

    Auteurs

    Xavier de MONTAUDOUIN (UB - UMR 5805)

     

    Organismes partenaires

    Université de Bordeaux (UB), Syndicat intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA)

     

    Date de publication
    2020
    Nombre de pages
    15
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Rechargement et restauration des plages du Pyla sur Mer : impact sur les peuplements benthiques (année +21)

    A la suite des travaux de dragage et de ré-ensablement menés pendant l’hiver 2003 sur le littoral du Pyla (1,1 Mm3), un suivi des peuplements benthiques a été réalisé aux printemps 2003 et 2004. Des travaux d’entretien (150 000 m3) ont été programmés pendant l’hiver 2005, puis l’hiver 2007, l’hiver 2009 (106 800 m3) et enfin lors des hivers 2010, 2012, 2014, 2016, 2018, 2020, 2022 et 2024 (152 469, 156 751, 153 000, 158 400, 144 000, 170 000, 183 000 et 155 000 m3 respectivement). La campagne de prélèvements de 2024 (= cette étude) ne peut donc être considérée que comme un bilan d’une succession de travaux 23 ans après l’étude sur l’état initial des peuplements benthiques.

    1. Sur le Banc de Bernet et le Chenal du Pyla, il apparaît d’une part que la différence entre état initial et états post-travaux, en termes de peuplements de la macrofaune benthique, est visible mais d’autre part qu’il existe un large noyau d’espèces caractéristiques des sables moyens qui restent présentes et permettent d’estimer que l’impact des travaux sur la macrofaune benthique est de faible durée et de faible intensité à courte échelle de temps. En effet, sur l’ensemble des années, aucune différence n’a été relevée en termes d’abondance, de biomasse et de richesse spécifique, entre l’état des peuplements 4 mois après les travaux et celui 16 mois après, la variabilité interannuelle l’emportant.
    2. En revanche, sur le long terme (2003-2024) l’ensemble des paramètres mesurés sur la macrofaune et la mégafaune benthiques (abondance, biomasse et richesse spécifique) sont en légère baisse (sauf sur le banc de Bernet, naturellement et constamment pauvre). Si cette baisse est significative, les coefficients de détermination (r²) restent faibles, la temporalité n’expliquant qu’une faible partie de la baisse des paramètres mesurés : entre 4 et 9% pour la macrofaune et entre 9 et 45% pour la mégafaune.
    3. Un suivi saisonnier des récifs d’hermelles a été initié en 2010. La recolonisation après ensevelissement (travaux d’engraissement) est rapide et suit l’érosion (les rochers sont rapidement recolonisés lorsque le sable s’en va et qu’ils découvrent). Après le dépôt de sable, les valeurs de surfaces recouvertes par les hermelles est faible (<25 m² pour les 12 épis) et ne cessent d’augmenter pour dépasser parfois les 100 m². La plus faible valeur observée correspond néanmoins à l’automne 2011, caractérisé par des destructions de récifs par les pêcheurs (recherche d’appâts). D’une manière générale, les différences de recouvrement par les hermelles entre les années avec et sans travaux hivernaux sont bien visibles le printemps suivant les travaux (facteur x 2) mais disparaissent dès l’automne.
    Auteurs

    Xavier de MONTAUDOUIN, G. DUMAINE, Nicolas LAVESQUE, A. TAURAN, L. COSTES (UB - UMR 5805)

    Organismes partenaires

    Université de Bordeaux (UB), Syndicat intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA)

    Date de publication
    2024
    Nombre de pages
    51
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Confortement de l’encoche dunaire de la Corniche à la Teste de Buch – Phase PRO - Rechargements

    La façade océanique du Bassin d’Arcachon est soumise à une problématique d’érosion et de recul du trait de côte qui se traduit au niveau du secteur dit du « musoir de la Corniche » par une encoche d’érosion caractéristique des transitions entre zone fixe (protection côtier) et des zones meubles (plage et dune du Pilat).

    Sur la base des différentes solutions étudiées, une solution a été validée en 2022 par l’ensemble des partenaires de la SLGBC de la Teste-de-Buch. Celle-ci consiste à (1) supprimer l’extrémité de l’ouvrage et stabiliser la nouvelle terminaison puis (2) réensabler l’encoche dunaire par l’intermédiaire d’un rechargement initial combiné à des travaux d’entretien tous les 2 ans.

    Une mission de maitrise d’oeuvre a été confiée au groupement ANTEA – CASAGEC par le SIBA afin d’affiner l’étude "avant projet sommaire" (APS) d’ARTELIA (2021), dans le but final de réaliser les travaux retenus (démantèlement et réensablement).

    Après validation du projet d’APD ("avant projet définitif") et de sa note complémentaire sur les rechargements en sable, le présent rapport PRO a été rédigé afin d'affiner les modalités techniques et la mise en oeuvre pour la partie "réensablement".

    Auteurs

    CASAGEC INGENIERIE (Bureau d'études)

     

    Organismes partenaires

    Syndicat Intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA)

     

    Date de publication
    2023
    Nombre de pages
    29
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Confortement de l’encoche dunaire de la Corniche à la Teste de Buch – Note sur les rechargements

    La façade océanique du Bassin d’Arcachon est soumise à une problématique d’érosion et de recul du trait de côte qui se traduit au niveau du secteur dit du « musoir de la Corniche » par une encoche d’érosion caractéristique des transitions entre zone fixe (protection côtier) et des zones meubles (plage et dune du Pilat).

    Sur la base des différentes solutions étudiées, une solution a été validée en 2022 par l’ensemble des partenaires de la SLGBC de la Teste-de-Buch. Celle-ci consiste à (1) supprimer l’extrémité de l’ouvrage et stabiliser la nouvelle terminaison puis (2) réensabler l’encoche dunaire par l’intermédiaire d’un rechargement initial combiné à des travaux d’entretien tous les 2 ans.

    Une mission de maitrise d’oeuvre a été confiée au groupement ANTEA – CASAGEC par le SIBA afin d’affiner l’étude "avant projet sommaire" (APS) d’ARTELIA (2021), dans le but final de réaliser les travaux retenus (démantèlement et réensablement).

    Ce rapport d’APD ("avant projet définitif") détaille le dimensionnement de ces rechargements et notamment les volumes nécessaires au regard des évolutions du site; il n’a néanmoins pas permis de véritablement trancher sur la technique la plus adaptée aux contraintes du site.

    Le présent document a donc pour objet de détailler les différentes modalités de rechargements qui pourraient être mises en oeuvre, d’en étudier pour chacune les avantages et inconvénients puis de les comparer au travers une AMC (analyse multicritères) afin de mettre en évidence la solution la plus adaptée aux particularités du secteur.

    Auteurs

    ANTEA / CASAGEC (Groupement de bureaux d'études)

    Organismes partenaires

    Syndicat Intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA)

    Date de publication
    2023
    Nombre de pages
    17
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Confortement de l’encoche dunaire de la Corniche à La Teste de Buch – Avant-Projet Définitif

    La façade océanique du Bassin d’Arcachon est soumise à une problématique d’érosion et de recul du trait de côte qui se traduit au niveau du secteur dit du « musoir de la Corniche » par une encoche d’érosion caractéristique des transitions entre zone fixe (protection côtier) et des zones meubles (plage et dune du Pilat).

    Sur la base des différentes solutions étudiées, une solution a été validée en 2022 par l’ensemble des partenaires de la SLGBC de la Teste-de-Buch. Celle-ci consiste à :

    (1) supprimer l’extrémité de l’ouvrage et stabiliser la nouvelle terminaison ;

    (2) réensabler l’encoche dunaire par l’intermédiaire d’un rechargement initial combiné à des travaux d’entretien tous les 2 ans.

    Une mission de maitrise d’oeuvre a été confiée au groupement ANTEA – CASAGEC par le SIBA afin d’affiner l’étude "avant projet sommaire" (APS) d’ARTELIA (2021), dans le but final de réaliser les travaux retenus (démantèlement et réensablement).

    Auteurs

    ANTEA / CASAGEC (Groupement de bureaux d'études)

     

    Organismes partenaires

    Syndicat Intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA)

     

    Date de publication
    2023
    Nombre de pages
    57
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Rechargement et restauration des plages du Pyla sur Mer : impact sur les peuplements benthiques (année +20)

    A la suite des travaux de dragage et de ré-ensablement menés pendant l’hiver 2003 sur le littoral du Pyla (1,1 Mm3), un suivi des peuplements benthiques a été réalisé aux printemps 2003 et 2004. Des travaux d’entretien (150 000 m3) ont été programmés pendant l’hiver 2005, puis l’hiver 2007, l’hiver 2009 (106 800 m3) et enfin lors des hivers 2010, 2012, 2014, 2016, 2018, 2020 et 2022 (152 469, 156 751, 153 000, 158 400, 144 000, 170 000 et 183 000 m3 respectivement). La campagne de prélèvements de 2023 (= cette étude) ne peut donc être considérée que comme un bilan d’une succession de travaux 22 ans après l’étude sur l’état initial des peuplements benthiques.

    1. Sur le Banc de Bernet et le Chenal du Pyla, il apparaît d’une part que la différence entre état initial et états post-travaux, en termes de peuplements de la macrofaune benthique, est visible mais d’autre part qu’il existe un large noyau d’espèces caractéristiques des sables moyens qui restent présentes et permettent d’estimer que l’impact des travaux sur la macrofaune benthique est de faible durée et de faible intensité. Par ailleurs, sur l’ensemble des années, aucune différence n’a été relevée en termes d’abondance, de biomasse et de richesse spécifique, entre l’état des peuplements 4 mois après les travaux et celui 16 mois après, la variabilité interannuelle l’emportant. En revanche, la biomasse de la macrofaune sur Bernet et le chenal du Pyla affichent depuis 2003 une légère diminution, ainsi que la richesse spécifique sur Bernet. De plus, les espèces de la mégafaune, mactres en tête, ont été impactées par les tout premiers travaux, sans retour à l’état initial, ce qui se traduit par une baisse globale de l’abondance de la mégafaune entre 2003 et 2023 (mais pas de la richesse spécifique).
    2. Sur l’estran du Pyla, des années particulières « ressortent », comme en 2005, 2010 et 2011, en relation avec un recrutement de coques et/ou de moules, sans succès d’installation. 2023 est une année pauvre pour l’estran (abondance, biomasse, richesse spécifique). Si aucune différence n’a été relevée en termes d’abondance, de biomasse et de richesse spécifique, entre l’état des peuplements 4 mois après les travaux et celui 16 mois après, une légère diminution de la biomasse au fil des années est constatée dans le temps depuis 2003.
    3. Un suivi saisonnier des récifs d’hermelles a été initié en 2010. La recolonisation après ensevelissement (travaux d’engraissement) est rapide et suit l’érosion (les rochers sont rapidement recolonisés lorsque le sable s’en va et qu’ils découvrent). Après le dépôt de sable, les valeurs de surfaces recouvertes par les hermelles est faible (<25 m² pour les 12 épis) et ne cessent d’augmenter pour dépasser parfois les 100 m². La plus faible valeur observée correspond néanmoins à l’automne 2011, caractérisé par des destructions de récifs par les pêcheurs (recherche d’appâts). D’une manière générale, les différences de recouvrement par les hermelles entre les années avec et sans travaux hivernaux sont bien visibles le printemps suivant les travaux (facteur x2) mais disparaissent dès l’automne.

     

    Auteurs

    Xavier de MONTAUDOUIN, M. RHEINHEIMER, Nicolas LAVESQUE, L. COSTES (UB - UMR 5805)

     

    Organismes partenaires

    Université de Bordeaux (UB), Syndicat intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA)

     

    Date de publication
    2023
    Nombre de pages
    50
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Confortement de l’encoche dunaire de la Corniche (La Teste de Buch) – recherche d’une solution technique optimisée

    Le littoral de la « Corniche » situé en limite de la zone urbanisée et de la dune du Pilat est sujet à de fortes érosions qui ont entraîné la réalisation d’un ouvrage de protection en enrochements en 1995.

    En 2014, la mairie de La Teste de Buch a missionné ARTELIA pour définir l’évolution hydrosédimentaire des passes du Bassin d’Arcachon et établir les bases de la stratégie de gestion de la bande côtière (SLGBC). Cette dernière a été réalisée et finalisée par CASAGEC en 2018.

    Concernant le secteur de la Corniche, la stratégie a validé : (1) un scénario de lutte active par reprise de l'ouvrage en enrochements avec une reconfiguration si nécessaire dans son emprise actuelle, (2) la mise en oeuvre de rechargements sableux réguliers, et (3) la réalisation d'une étude complémentaire de faisabilité pour la décision de consolidation de l'encoche dunaire par un ouvrage géotextile.

    C’est dans ce contexte que le SIBA a confié, en juin 2021, une mission à ARTELIA pour analyser les solutions de protections du secteur de la Corniche.

    Après un état des lieux des connaissances du secteur, ARTELIA propose ainsi plusieurs scénarii : la solution retenue finalement envisage la suppression du musoir en ruine et la reprise de son extrémité (pour des raisons d’accessibilité et de sécurité) couplé à des opérations de rechargements sableux régulières.

    Un avant-projet sommaire est également proposé.

    Auteurs

    ARTELIA

     

    Organismes partenaires

    Bureau d'études ARTELIA ; Syndicat Intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA) ; Commune de la Teste de Buch (LTB)

     

    Date de publication
    2022
    Nombre de pages
    114
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Programme pluriannuel de rechargement en sable à la Pointe du Cap-Ferret - Diagnostic du risque de brèche (dans le cordon dunaire) et de submersion marine et définition technique du programme de rechargement (à partir de la conception initiale de l’ADPCF)

    A la Pointe du Cap-Ferret, soumise à de fortes vagues en hiver et autour de laquelle s’enroulent de forts courants (à chaque remplissage et vidage du bassin par la marée), les mouvements de sable sont particulièrement marqués. Lors des fortes tempêtes hivernales, surtout si elles se produisent au moment de marée de vives-eaux (i.e. forts coefficients de marée), les vagues peuvent éroder la plage et le cordon dunaire sur plusieurs mètres d’épaisseur.

    Les objectifs de la présente étude, commandée par le SIBA au bureau d’études spécialisé BW-CGC, sont notamment (1) de réaliser un diagnostic approfondi du risque de brèche dans le cordon dunaire et de submersion marine en arrière, (2) d’évaluer l’efficacité d’une expérience de rechargement de type « retroussage » de sable, (3) de définir un programme pluriannuel de rechargement en sable pour la Pointe et de (4) déterminer les critères pour la décision d'un rechargement d'urgence.

    L'expérience de retroussage en 2020 / 2021 s'est avérée efficace et a permis de faire avancer le trait de côte vers le sud d'une cinquantaine de mètres par rapport à 2019. Un rechargement de 30 000 M3 de sable est préconisé pour 2022 (4 mois de travaux - 70 000 €).

    Par la suite, l'étude suggère de réensabler annuellement le secteur avec 10 000 M3 de sable (2 mois de travaux - 30 000 €) et d'instaurer un suivi topo-bathy annuel. Le rechargement d'urgence est recommandé à partir d'un recul du trait de côte de 20 m.

    Auteurs

    Benoit Waeles (BW-CGC)

     

     

     

     

    Organismes partenaires

    Benoit Waeles - Consultant Génie Côtier (BW-CGC) ; Syndicat Intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA) ; Commune de Lège-Cap Ferret (LCF)

     

     

     

     

    Date de publication
    2022
    Nombre de pages
    73
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Rechargement et restauration des plages du Pyla sur Mer : impact sur les peuplements benthiques (année +19)

    A la suite des travaux de dragage et de ré-ensablement menés pendant l’hiver 2003 sur le littoral du Pyla (1,1 Mm3), un suivi des peuplements benthiques a été réalisé aux printemps 2003 et 2004. Des travaux d’entretien (150 000 m3) ont été programmés pendant l’hiver 2005, puis l’hiver 2007, l’hiver 2009 (106 800 m3) et enfin lors des hivers 2010, 2012, 2014, 2016, 2018, 2020 et 2022 (152 469, 156 751, 153 000, 158 400, 144 000, 170 000 et 183 000 m3 respectivement). La campagne de prélèvements de 2022 (= cette étude) ne peut donc être considérée que comme un bilan d’une succession de travaux 21 ans après l’étude sur l’état initial des peuplements benthiques.

    1. Sur le Banc de Bernet et le Chenal du Pyla, il apparaît d’une part que la différence entre état initial et états post-travaux, en termes de peuplements macrobenthiques, est visible mais d’autre part qu’il existe un large noyau d’espèces caractéristiques des sables moyens qui restent présentes et permettent d’estimer que l’impact des travaux est de faible durée et de faible intensité. Par ailleurs, sur l’ensemble des années, aucune différence n’a été relevée en termes d’abondance, de biomasse et de richesse spécifique, entre l’état des peuplements 4 mois après les travaux et celui 16 mois après, la variabilité interannuelle l’emportant. En revanche, la biomasse de la macrofaune sur Bernet et le chenal du Pyla affichent depuis 2003 une légère diminution. De plus, les espèces de la mégafaune, mactres en tête, ont été impactées par les tout premiers travaux, sans retour à l’état initial, ce qui se traduit par une baisse globale de l’abondance de la mégafaune entre 2003 et 2022 (mais pas de la richesse spécifique).
    2. Sur l’estran du Pyla, des années particulières « ressortent », comme en 2005, 2010 et 2011, en relation avec un recrutement de coques et/ou de moules, sans succès d’installation. 2022 est une année pauvre pour l’estran (abondance, biomasse, richesse spécifique).
    3. L’année 2022 apparaît globalement dans la moyenne basse des valeurs du suivi, sauf pour la diversité sur Bernet et chenal du Pyla.
    4. Un suivi saisonnier des récifs d’hermelles a été initié en 2010. La recolonisation après ensevelissement (travaux d’engraissement) est rapide et suit l’érosion (les rochers sont rapidement recolonisés lorsque le sable s’en va et qu’ils découvrent). Après le dépôt de sable, les valeurs de surfaces recouvertes par les hermelles est faible (<25 m² pour les 12 épis) et ne cessent d’augmenter pour dépasser parfois les 100 m². La plus faible valeur observée correspond néanmoins à l’automne 2011, caractérisé par des destructions de récifs par les pêcheurs (recherche d’appâts). D’une manière générale, les différences de recouvrement par les hermelles entre les années avec et sans travaux hivernaux sont bien visibles le printemps suivant les travaux mais disparaissent dès l’automne.
    Auteurs

    Xavier de MONTAUDOUIN, M. PORCHER, Nicolas LAVESQUE, L. COSTES (UB - UMR 5805)

    Organismes partenaires

    Université de Bordeaux (UB), Syndicat intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA)

    Date de publication
    2022
    Nombre de pages
    51
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Actualisation du fonctionnement hydrosédimentaire du littoral intra-bassin de Lège-Cap Ferret - Programme de rechargement

    Dans le cadre de sa compétence maritime, le SIBA réalise chaque année des actions de ré-ensablement des plages afin, d’une part, d’améliorer l’accueil balnéaire et de maintenir les usages, mais également pour garantir un ensablement suffisant des plages en pied des ouvrages, afin notamment de les protéger d’une éventuelle déstabilisation engendrée par l’érosion.

    En ce qui concerne les opérations réalisées sur les plages intra-bassin de Lège-Cap Ferret, celles-ci étaient réalisées dans le cadre d'un programme de travaux d’entretien durant la période 2011-2021.

    Cette étude constitue une mise à jour des connaissances hydrosédimentaires pour le littoral intra-bassin de Lège-Cap Ferret, du secteur allant de Jane de Boy au Nord, à l’enracinement du Mimbeau au Sud, en vue du renouvellement des autorisations de travaux de ré-ensablement.

    Les objectifs de ce travail sont également de proposer un programme prévisionnel de rechargement des plages intra-bassin de Lège-Cap Ferret pour 10 ans.

    Auteurs

    Floriane BOGUN, Didier RIHOUEY (CASAGEC INGIENERIE)

     

     

     

     

     

     

     

    Organismes partenaires

    Syndicat Intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA)

     

     

     

     

     

     

     

    Date de publication
    2021
    Nombre de pages
    77
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Rechargement et restauration des plages du Pyla sur Mer : impact sur les peuplements benthiques (année +18)

    A la suite des travaux de dragage et de ré-ensablement menés pendant l’hiver 2003 sur le littoral du Pyla (1,1 Mm3), un suivi des peuplements benthiques a été réalisé aux printemps 2003 et 2004. Des travaux d’entretien (150 000 m3) ont été programmés pendant l’hiver 2005, puis l’hiver 2007, l’hiver 2009 (106 800 m3) et enfin lors des hivers 2010, 2012, 2014, 2016, 2018 et 2020 (152 469, 156 751, 153 000, 158 400, 144 000 et 170 000 m3 respectivement). La campagne de prélèvements de 2021 (= cette étude) ne peut donc être considérée que comme un bilan d’une succession de travaux 20 ans après l’étude sur l’état initial des peuplements benthiques.

    1. Sur le Banc de Bernet et le Chenal du Pyla, il apparaît d’une part que la différence entre état initial et états post-travaux, en termes de peuplements macrobenthiques, est visible mais d’autre part qu’il existe un large noyau d’espèces caractéristiques des sables moyens qui restent présentes et permettent d’estimer que l’impact des travaux est de faible durée et de faible intensité. Par ailleurs, sur l’ensemble des années, aucune différence n’a été relevée en termes d’abondance, de biomasse et de richesse spécifique, entre l’état des peuplements 4 mois après les travaux et celui 16 mois après, la variabilité interannuelle l’emportant. Il n’en demeure pas moins que les espèces de la mégafaune, mactres en tête, ont été impactées par les tout premiers travaux, sans retour à l’état initial.
    2. Sur l’estran du Pyla, des années particulières « ressortent », comme en 2005, 2010 et 2011, en relation avec un recrutement de coques et/ou de moules, sans succès d’installation.
    3. L’année 2021 apparaît globalement dans la moyenne basse des valeurs du suivi.
    4. Un suivi saisonnier des récifs d’hermelles a été initié en 2010. La recolonisation après ensevelissement (travaux d’engraissement) est rapide et suit l’érosion (les rochers sont rapidement recolonisés lorsque le sable s’en va et qu’ils découvrent). Après le dépôt de sable, les valeurs de surfaces recouvertes par les hermelles est faible (<25 m² pour les 12 épis) et ne cessent d’augmenter pour dépasser parfois les 100 m². La plus faible valeur observée correspond néanmoins à l’automne 2011, caractérisé par des destructions de récifs par les pêcheurs (recherche d’appâts). D’une manière générale, les différences de recouvrement par les hermelles entre les années avec et sans travaux hivernaux sont bien visibles le printemps suivant les travaux mais disparaissent dès l’automne.
    Auteurs

    Xavier de MONTAUDOUIN, C. DELEU, L. LATRY, Nicolas LAVESQUE, L. COSTES (UB - UMR 5805)

     

     

     

    Organismes partenaires

    Université de Bordeaux (UB), Syndicat intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA)

     

     

     

    Date de publication
    2021
    Nombre de pages
    49
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Rechargement et restauration des plages du Pyla sur Mer : impact sur les peuplements benthiques (année 17)

    A la suite des travaux de dragage et de ré-ensablement menés pendant l’hiver 2003 sur le littoral du Pyla (1,1 Mm3), un suivi des peuplements benthiques a été réalisé aux printemps 2003 et 2004. Des travaux d’entretien (150 000 m3) ont été programmés pendant l’hiver 2005, puis l’hiver 2007, l’hiver 2009 (106 800 m3) et enfin lors des hivers 2010, 2012, 2014, 2016, 2018 et 2020 (152 469, 156 751, 153 000, 158 400, 144 000 et 170 000 m3 respectivement). La campagne de prélèvements de 2020 (= cette étude) ne peut donc être considérée que comme un bilan d’une succession de travaux 19 ans après l’étude sur l’état initial des peuplements benthiques.

    1. Sur le Banc de Bernet et le Chenal du Pyla, il apparaît d’une part, que la différence entre état initial et états post-travaux, en termes de peuplements macrobenthiques, est visible mais d’autre part, qu’il existe un large noyau d’espèces caractéristiques des sables moyens qui restent présentes et permettent d’estimer que l’impact des travaux est de faible durée et de faible intensité. Par ailleurs, sur l’ensemble des années, aucune différence n’a été relevée en termes d’abondance, de biomasse et de richesse spécifique, entre l’état des peuplements 4 mois après les travaux et celui 16 mois après, la variabilité interannuelle l’emportant. Il n’en demeure pas moins que les espèces de la mégafaune, mactres en tête, ont été impactées par les tout premiers travaux, sans retour à l’état initial.
    2. Sur l’estran du Pyla, des années particulières « ressortent », comme en 2005, 2010 et 2011, en relation avec un recrutement de coques et/ou de moules, sans succès d’installation.
    3. L’année 2020 apparaît globalement dans la moyenne basse des valeurs du suivi.
    4. Un suivi saisonnier des récifs d’hermelles a été initié en 2010. La recolonisation après ensevelissement (travaux d’engraissement) est rapide et suit l’érosion (les rochers sont rapidement recolonisés lorsque le sable s’en va et qu’ils découvrent). Après le dépôt de sable, les valeurs de surfaces recouvertes par les hermelles est faible (<25 m² pour les 12 épis) et ne cessent d’augmenter pour dépasser parfois les 100 m². La plus faible valeur observée correspond néanmoins à l’automne 2011, caractérisé par des destructions de récifs par les pêcheurs (recherche d’appâts). D’une manière générale, les différences de recouvrement par les hermelles entre les années avec et sans travaux hivernaux sont bien visibles le printemps suivant les travaux mais disparaissent dès l’automne.

    Auteurs

    X. de MONTAUDOUIN
    L. BOE
    N. LAVESQUE
    L. COSTES

    Unité Mixte de Recherche 5805 CNRS Université de Bordeaux, Station Marine d’Arcachon, Equipe ECOBIOC, Plateforme Biodiversité
     

    Organismes partenaires

    Institut National des Sciences de l’Univers

    SIBA

    Date de publication
    2020
    Nombre de pages
    50
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Etude de la faune benthique de 5 sites du Bassin d’Arcachon

    Le Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon (SIBA) a demandé au laboratoire EPOC d’établir un état des lieux de 5 zones de la partie externe du Bassin d’Arcachon, en termes de peuplements benthiques et de granulométrie de surface.
    Chaque zone a été échantillonnée en 4 stations, chaque station en 4 replicats pour les échantillons à la benne (macrofaune) et 2 replicats pour les échantillons à la drague (mégafaune).
    L’analyse des peuplements fait ressortir 4 grands assemblages faunistiques :

    • Assemblage I (1 station) : Forte abondance (4000 ind/m²), forte biomasse (87 gPSSC/m²), richesse spécifique élevée (40 espèces/station) et dominance des moules. Mégafaune classique des fonds de moules. Sables moyens envasés.
    • Assemblage II (3 stations) : Moyenne abondance (850 ind/m²), forte biomasse (35 gPSSC/m²), richesse spécifique moyenne (33 espèces/station) et dominance des moules. Mégafaune classique des fonds de moules. Sables moyens hétérogènes.
    • Assemblage III (5 stations) : Faible abondance (370 ind/m²), faible biomasse (3 gPSSC/m²), richesse spécifique assez faible (15 espèces/station). Mégafaune avec population de grandes mactres. Sables moyens.
    • Assemblage IV (11 stations) : Faible abondance (140 ind/m²), faible biomasse (1 gPSSC/m²), richesse spécifique faible (9 espèces/station). Mégafaune avec population de grandes mactres. Sables moyens.

    Cette étude a permis, sur la base de la structure des peuplements benthiques, d’identifier les zones plus ou moins déconseillées pour d’éventuels travaux de dragages.

    Auteurs

    X. de MONTAUDOUIN, N. OCCELLI, B. GOUILLIEUX, N. LAVESQUE

    Unité Mixte de Recherche 5805 CNRS Université Bordeaux 1, Station Marine d’Arcachon, EPOC

    Organismes partenaires

    INSU

    SIBA

    Date de publication
    2012
    Nombre de pages
    20
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Rechargement et restauration des plages du Pyla sur Mer : impact sur les peuplements benthiques (année 0)

    Suite au rechargement de sable pour la restauration des plages du Pyla sur plus de 3,2 km au nord de la Corniche à partir de sables prélevés sur 82 ha du flanc Est du Banc de
    Bernet (hiver 2003), une étude d’impact sur les communautés benthiques dans les différentes zones de travaux a été réalisée.
    Les campagnes de prélèvements ont donc été réalisées au printemps sur les sites du Pyla et de Bernet afin de caractériser les communautés benthiques (abondance, biomasse, richesse spécifique, inventaire) et de les comparer aux communautés présentes avant les travaux (de Montaudouin & Raigné, 2001).

    Auteurs

    X. de MONTAUDOUIN, O. CHANCOLLON, H. BLANCHET, P. LEBLEU
    Laboratoire d’Océanographie Biologique, Station Marine d’Arcachon, Université Bordeaux 1

    Version numérique
    Date de publication
    2003
    Nombre de pages
    47
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Rechargement et restauration des plages du Pyla sur Mer : impact sur les peuplements benthiques

    Suite au projet de rechargement et de restauration des plages du Pyla sur Mer sur 2 km au nord de la Corniche à partir de sables prélevés sur les flancs orientaux du Banc de Bernet, une étude d’impact environnemental sur les différentes zones de travaux s’est avérée indispensable.
    Il a donc été décidé de mener des campagnes de prélèvements sur les sites du Pyla et de Bernet afin de :
    o Caractériser les communautés benthiques identifiées (abondance, biomasse, richesse spécifique, inventaire) afin d’estimer leur diversité ;
    o Vérifier l'absence d'herbiers à Zostera marina à proximité des zones de clapage. Ces herbiers, dont la superficie totale dans le Bassin est de 426 ha (Auby, 1991), sont en
    effet fragiles et ont un rôle écologique important (source de diversité biologique, zones de nurserie, zones de reproduction, sources d'oxygénation, action dans les
    cycles de la matière et notamment dans le cycle de l'azote, etc…) ;
    o Evaluer les pertes liées aux travaux en terme de diversité spécifique ;
    o Evaluer les pertes liées aux travaux en terme de production annuelle pour les consommateurs supérieurs et notamment pour les poissons et les seiches.

    En conclusion de ces campagnes, étant donné l’impact relativement faible sur la diversité biologique et la productivité écologique, il n’apparaît pas d’objection d’ordre environnemental au déroulement des travaux sous réserve de la prise en compte du calendrier proposé et de la garantie d’une certaine stabilité des sables marins déposés par rapport aux sables dunaires traditionnellement déversés par la route. Des suivis d’évolution de la faune sont souhaitables.

    Mots clés
    Auteurs

    X. de MONTAUDOUIN, H. RAIGNÉ
    Laboratoire d’Océanographie Biologique, Station Marine d’Arcachon, Université Bordeaux 1

    Version numérique
    Date de publication
    2001
    Nombre de pages
    40
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Rechargement et restauration des plages du Pyla sur Mer : impact sur les peuplements benthiques

    SYNTHESE

    A la suite des travaux de dragage et de ré-ensablement menés pendant l’hiver 2003 sur le littoral du Pyla (1,1 Mm3), un suivi des peuplements benthiques a été réalisé aux printemps 2003 et 2004. Des travaux d’entretien (150 000 m3) ont été programmés pendant l’hiver 2005, puis l’hiver 2007, l’hiver 2009 (106 800 m3) et enfin lors des hivers 2010, 2012, 2014, 2016 et 2018 (152 469, 156 751, 153 000, 158 400 et 144 000 m3 respectivement). La campagne de prélèvements de 2018 (= cette étude) ne peut donc être considérée que comme un bilan d’une succession de travaux 17 ans après l’étude sur l’état initial des peuplements benthiques.

    1. Sur le Banc de Bernet et le Chenal du Pyla, il apparaît d’une part que la différence entre état initial et états post-travaux, en termes de peuplements macrobenthiques, est visible mais d’autre part qu’il existe un large noyau d’espèces caractéristiques des sables moyens qui restent présentes et permettent d’estimer que l’impact des travaux est de faible durée et de faible intensité. Par ailleurs, sur l’ensemble des années, aucune différence n’a été relevée en termes d’abondance, de biomasse et de richesse spécifique, entre l’état des peuplements 4-6 mois après les travaux et celui 16-18 mois après, la variabilité interannuelle l’emportant. Il n’en demeure pas moins que les espèces de la mégafaune, mactres en tête, ont été impactées par les tout premiers travaux, sans retour à l’état initial.

    2. Sur l’estran du Pyla, très peu de différences apparaissent entre l’état initial et les différentes années, de travaux ou non. Parfois, des années particulières « ressortent », comme en 2005, 2010 et 2011, en relation avec un recrutement de coques et/ou de moules, sans succès d’installation.

    3. L’année 2018 apparaît globalement dans la moyenne basse des valeurs du suivi.

    4. Un suivi saisonnier des récifs d’hermelles a été initié en 2010. La recolonisation après ensevelissement (travaux d’engraissement) est rapide et suit l’érosion (les rochers sont rapidement recolonisés lorsque le sable s’en va et qu’ils découvrent). Après le dépôt de sable, les valeurs de surfaces recouvertes par les hermelles est faible (<25 m² pour les 12 épis) et ne cessent d’augmenter pour dépasser parfois les 100 m². La plus faible valeur observée correspond néanmoins à l’automne 2011, caractérisé par des destructions de récifs par les pêcheurs (recherche d’appâts). D’une manière générale, les différences de recouvrement par les hermelles entre les années avec et sans travaux hivernaux sont bien visibles le printemps suivant les travaux mais disparaissent dès l’automne.

    Auteurs

    EPOC Université de Bordeaux

    X. de MONTAUDOUIN
    K. MARTIN
    N. LAVESQUE
    B. GOUILLIEUX
    L. COSTES

    Organismes partenaires

    EPOC université de Bordeaux

    Version numérique
    Date de publication
    2018
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Ré-ensablement des plages du Pyla : Enquête publique concernant la demande d’autorisation des travaux de réensablement des plages du PYLA pour la période 2016 - 2026

    La période d’autorisation de réensablement des plages du Pyla arrivant à échéance (janvier 2005 à janvier 2015), l’objet de la présente enquête publique est la demande d’autorisation d’une nouvelle campagne de réensablement des plages du Pyla sur la période 2016 – 2026 pour un volume voisin de 150 000 m3 tous les 2 ans.

    Auteurs

    Michèle Careiron Armand - Commissaire enquêteur, Pierre Massey - Suppléant

    Organismes partenaires

    Tribunal administratif de Bordeaux

    Date de publication
    2015
    Nombre de pages
    12
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • La gestion « dynamique » des sédiments sableux pour l’entretien des plages et des chenaux du Bassin d’Arcachon

    Cette étude établie un historique et une analyse de la gestion des sédiments sableux pour l'entretien des plages et des chenaux du Bassin d'Arcachon.  

    La  première  partie  du  rapport  présente  la  morphologie,  les  caractéristiques  physiques  et  les évolutions du Bassin d'Arcachon ainsi que les acteurs prenant part dans la gestion du Domaine Public Maritime. La deuxième partie est consacrée aux objectifs poursuivis par la gestion « dynamique » des sédiments sableux.
     
    Les  évolutions  naturelles  de  la  morphologie  du  Bassin,  entre  érosion  et  sédimentation,  ont  des conséquences  auxquelles  l'homme  a  tenté  de  s'opposer  par  des  ouvrages  de  défense  puis  des travaux de dragage. Cette gestion dynamique des sédiments tente  de répondre aux attentes des communes et des usagers du Bassin d'Arcachon.
    La politique de dragage, outre l'entretien courant des chenaux d'accès aux ports afin d'améliorer les conditions de navigation pour les plaisanciers et les professionnels, a été marquée par les grands travaux  du  Contrat  de  Plan  Etat  Région  2000-2006.  L'objectif  de  l'amélioration  de  l'hydraulique générale  du  Bassin  est  désormais  poursuivi  par  le  dragage  des  chenaux  de  la  zone  amont  pour assurer un meilleur écoulement des eaux en cohérence avec les travaux précédents.
     
    Il n'apparaît pas de réelle incohérence dans la gestion historique et actuelle des sédiments sableux.
    Les méthodes empiriques de valorisation du sable pour le rechargement des plages font désormais place à des études scientifiques, et les suivis de l'évolution des zones rechargées sont renforcés, depuis 2006, pour une meilleure compréhension des mécanismes propres à chaque secteur.  
    La conservation du potentiel balnéaire du Bassin passe par le rechargement quasi annuel des plages depuis 1976 pour compenser les effets de l'érosion et de la fixation rigide du trait de côte imposée par l'urbanisation.
     
    Les études préalables sur la faune benthique et sur les herbiers, l'absence de clapage dans les passes depuis 10 ans par principe de précaution, indiquent une gestion de plus en plus soucieuse du milieu "naturel" ; mais cela n'est pas sans conséquences. Le réel enjeu réside désormais dans la mise en place  d'une  gestion  "durable"  des  sédiments  vaseux,  sablo-vaseux  ainsi  que  des  débris  issus  du nettoyage  du  Domaine  Public  Maritime.  Cette  problématique,  parmi  d'autres,  nécessite  une  concertation entre acteurs publics, locaux et socioprofessionnels.

    Auteurs

    Bruno Manciet (rapport de stage Master 1 – Université de Bordeaux3)

    Organismes partenaires

    SIBA, Service Maritime et Eau de la Direction Départementale de l'Equipement de la Gironde

    Version numérique
    Date de publication
    2009
    Nombre de pages
    122
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Rechargement et restauration des plages du Pyla sur Mer : impact sur les peuplements benthiques (année 6)

    A la suite des travaux de dragage et de ré-ensablement menés pendant l’hiver 2003 sur le littoral du Pyla (1,1 Mm3), un suivi des peuplements benthiques a été réalisé aux printemps 2003 et 2004. Des travaux d’entretien (150000 m3) ont été programmés pendant l’hiver 2004-05, puis l’hiver 2006-07, et enfin l’hiver 2009 (106800 m3).

    La campagne de prélèvements de 2009 ne peut donc être considérée que comme un bilan d’une succession de travaux, 8 ans après l’étude sur l’état initial des peuplements benthiques.

    Dans la zone de dragage (Banc de Bernet), les peuplements benthiques sont naturellement pauvres et l’impact des travaux sur les paramètres quantitatifs (biomasse et abondance) est peu ressenti. Les analyses multivariées soulignent un état de nouvel équilibre, légèrement différent de celui de 2001 (période avant travaux).

    L’impact le plus significatif concerne la mégafaune prélevée à la drague, même si l’année 2009 est caractérisée par l’un des meilleurs résultats obtenus depuis 2001 (surtout pour les grandes mactres dont l’effectif de la population atteint ¼ de celui de la population initiale). Aucune moulière n’est signalée cette année. La moulière réapparue sur le chenal du Pyla en 2006 a été de nouveau détruite en 2007.

    Les peuplements caractérisent donc des sables moyens nus avec une biomasse, une abondance et une richesse spécifique plutôt basses pour ce type d’habitat, mais normales si on considère que les travaux ont été réalisés  4 mois avant.

    La totalité des épis rocheux étant aujourd’hui largement encadrée par la nouvelle plage, les peuplements infralittoraux de substrats durs ont logiquement disparu. La faune médiolittorale est particulièrement intéressante par la présence de récifs d’hermelles (vers tubicoles). La surface de recouvrement des épis par ces structures biogènes est de 14% mais il est à craindre que l’ignorance des estivants, comme chaque année, altère cette population (2% de recouvrement en septembre 2006). Une information pédagogique au niveau des allées d’accès à la mer et concernant notamment la protection des massifs d’hermelles serait souhaitable.

    Les peuplements benthiques de l’estran sableux du Pyla sont en re-structuration constante, certainement perturbés par la succession des travaux. Abondance et biomasse ont rapidement retrouvé des valeurs proches des années précédentes, mais la richesse spécifique est l’une des plus basses mesurée depuis le début des suivis sur cette zone.

    Auteurs

    X. de Montaudouin, P. Cajeri et N. Lavesque (Université Bordeaux 1)

    Organismes partenaires

    SIBA; OSU; Station Marine d’Arcachon

    Version numérique
    Date de publication
    2009
    Nombre de pages
    45
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Rechargement et restauration des plages du Pyla sur Mer : impact sur les peuplements benthiques (année 9)

    A la suite des travaux de dragage et de ré-ensablement menés pendant l’hiver 2003 sur le littoral du Pyla (1,1 Mm3), un suivi des peuplements benthiques a été réalisé aux printemps 2003 et 2004. Des travaux d’entretien (150 000 m3) ont été programmés pendant l’hiver 2005, puis l’hiver 2007, l’hiver 2009 (106 800 m3) et enfin lors des hivers 2010 et 2012 (152 469 et 156 751 m3, respectivement). La campagne de prélèvements de 2012 (= cette étude) ne peut donc être considérée que comme un bilan d’une succession de travaux 11 ans après l’étude sur l’état initial des peuplements benthiques.

    1. Sur le Banc de Bernet et le Chenal du Pyla, il apparaît d’une part que la différence entre état initial et états post-travaux, en termes de peuplements benthiques, est visible mais d’autre part qu’il existe un large noyau d’espèces caractéristiques des sables moyens qui restent présentes et permettent d’estimer que l’impact des travaux est de faible durée. Par ailleurs, aucune différence n’a été relevée, hormis quelques tendances concernant la richesse spécifique, entre l’état des peuplements 6 mois après les travaux et celui 18 mois après, la variabilité interannuelle l’emportant. Il n’en demeure pas moins que les espèces de la mégafaune, mactres en tête, sont impactées par ces travaux.
    2. Sur l’estran du Pyla, très peu de différences apparaissent entre l’état initial et les différentes années, de travaux ou non. Parfois, des années particulières « ressortent », comme en 2005, 2010 et 2011, en relation avec un recrutement de coques et/ou de moules, sans succès d’installation. 3. Un suivi saisonnier des récifs d’hermelles a été initié en 2010. La recolonisation après ensevelissement (travaux d’engraissement) est rapide et suit l’érosion (les rochers sont rapidement recolonisés lorsque le sable s’en va et qu’ils découvrent). Après le dépôt de sable, les valeurs de surfaces recouvertes par les hermelles est faible (<25 m² pour les 12 épis) et ne cessent d’augmenter pour dépasser les 100 m². La plus faible valeur observée correspond néanmoins à l’automne 2011, caractérisé par des destructions de récifs par les pêcheurs (recherche d’appâts).
    Auteurs

    X. de Montaudouin, B. Labarrere, N. Lavesque, B. Gouiillieux

    Organismes partenaires

    SIBA; Station Marine d’Arcachon UMR« EPOC »

    Version numérique
    Date de publication
    2012
    Nombre de pages
    47
    Type de consultation
    Consultable en ligne