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En héxagone, le moustique tigre (Aedes albopictus) est le seul capable de transmettre les virus responsables de la dengue, du chikungunya et du Zika. Le moustique n’est pas, en lui-même, porteur du virus de ces maladies. Il ne peut le transmettre que s’il a piqué, au préalable, une personne déjà infectée. À ce jour, ces virus ne circulent pas activement en héxagone. Néanmoins, la survenue de cas secondaires dits « autochtones » (contractés sans voyage) peuvent se déclarer suite au retour de cas « importés ». Des personnes porteuses du virus en provenance de l’étranger peuvent en effet transmettre le virus à une autre personne à l’occasion d’une piqûre de moustique tigre.

Les moustiques peuvent-ils transmettre le COVID-19 ?

Source : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES)

NON. Les connaissances acquises sur le coronavirus SARS-CoV-2, responsable de la maladie Covid-19, montrent que la voie principale de transmission du virus est interhumaine, par contact entre les personnes ou à travers l’inhalation de gouttelettes infectieuses émises lors d’éternuements ou de toux.

Le virus responsable du COVID-19 est un virus respiratoire, transmis par des gouttelettes émises lorsqu’une personne malade tousse ou éternue, ou par contact avec des mains sales souillées par des gouttelettes contaminées . Le virus se loge dans les voies respiratoires et n’est donc pas présent dans le sang, sauf en cas de symptômes très sévères de la maladie, ce qui est très rare.

Pour qu’un moustique puisse transmettre un agent pathogène (virus, bactéries, parasites), il faut que celui-ci résiste à la digestion dans l’estomac du moustique, passe ensuite dans sa salive, et qu’il soit injecté à une autre personne à l’occasion d’une piqûre. Très peu de virus survivent à ce processus : c’est le cas par exemple des virus de la famille des Flavivirus comme ceux de la dengue ou du Zika. À l’heure actuelle, aucune transmission par un moustique du virus responsable du COVID-19 n’a été démontrée, ni d’aucun virus de la famille des coronavirus. Si un moustique pique une personne infectée par le COVID-19, il digèrera le virus comme il le fait pour la plupart des agents pathogènes, en particulier pour les autres coronavirus de la famille du SARS-COV2 (SRAS-CoV et le MERS-CoV).

Dengue, chikungunya, Zika : quelles sont ces maladies ?

Dengue, chikungunya, Zika : des maladies appelées arboviroses c’est-à-dire des maladies virales transmises par des arthropodes, en l’occurrence le moustique tigre qui est un vecteur.

Le Zika à la particularité de se transmettre principalement par piqûres de moustiques et par voie sexuelle.

A la suite de la piqure de moustique, les symptômes apparaissent après un temps d'incubation allant de 3 à 12 jours. La majorité des personnes infectées par le virus (on estime 70 à 80 % des cas) ne développent aucun symptôme. Dans sa forme classique, le virus peut provoquer un syndrome pseudo-grippal et des éruptions cutanées possiblement prurigineuses avec ou sans fièvre, des douleurs articulaires, des douleurs musculaires, des conjonctivites, des maux de têtes, et des œdèmes des mains et/ou des pieds. La plupart des cas ne justifient pas d'hospitalisation. Il n’existe pas de traitement antiviral spécifique, ni de vaccin.

Le traitement est avant tout symptomatique (traitement de chacun des symptômes) et repose notamment sur la prise d'antalgiques (comme le paracétamol), et le repos. L’utilisation d’aspirine est fortement déconseillée en raison des risques de saignement.

La dengue provoque de fortes fièvres accompagnées de maux de tête, de courbatures et d’une sensation de fatigue. Si dans la majorité des cas il n’y a pas de complications, la maladie peut cependant évoluer vers des formes sévères (dengue hémorragique en cas d’infections répétées). Il n’existe pas de traitement antiviral spécifique de la dengue, ni de vaccin.

La prise en charge est donc centrée sur la surveillance et les traitements symptomatiques pour soulager la douleur et la fièvre. L’aspirine est toutefois contre indiquée par son action anti-agrégante plaquettaire, elle peut aggraver la situation.

Le chikungunya provoque de fortes fièvres accompagnées de maux de tête. La fièvre élevée apparaît brutalement accompagnée de douleurs articulaires pouvant être intenses, touchant principalement les extrémités (poignets, chevilles, phalanges). L’évolution est le plus souvent favorable, sans séquelle, mais elle peut aussi évoluer vers une phase chronique marquée par des arthralgies (douleurs articulaires) persistantes. L’immunité acquise est durable. Il n’existe pas de traitement antiviral spécifique, ni de vaccin. Le traitement est symptomatique (anti-douleurs, médicaments contre la fièvre).

 

Pour en savoir plus : Santé Publique France

Comment et dans quelles conditions le moustique tigre peut transmettre des maladies ?

La période de virémie de la Dengue, du chikungunya, et de Zika est de maximum 7 jours, période pendant laquelle le virus est présent dans le sang. C’est-à-dire qu’une personne qui a contracté cette maladie est susceptible de transmettre le virus à un moustique durant les 7 premiers jours de la maladie. Au-delà, plus de risque de transmission.

Qu'est-ce qu'un cas importé ? Qu'est-ce qu'un cas autochtone ?

 

Je pense avoir contracté une de ces maladies : que dois-je faire ?

Je consulte mon médecin. Ce dernier pourra confirmer ou pas la maladie. Dans l’affirmative, il déclarera immédiatement la maladie auprès des autorités sanitaires. Le chikungunya, la dengue et le zika sont des maladies à déclaration obligatoire.

Le médecin pourra s’assurer d’une prise en charge adaptée et vous conseiller au mieux sur les meilleurs moyens pour se protéger des piqûres de moustiques, protéger son entourage. En effet, il est important de continuer à se protéger des piqûres de moustiques pour limiter le risque de transmission.

Que font les pouvoirs publics quand un cas de dengue, chikungunya, Zika est déclaré ?

Le signalement entraine immédiatement des investigations par l’Agence Régionale de Santé (ARS). Celles-ci ont pour objectif de déterminer la période d’exposition et de virémie du cas, ainsi que d’identifier les différents lieux de séjour et de déplacements pendant cette période. En fonction des résultats de l’investigation, des investigations entomologiques et des actions de lutte antivectorielle (LAV) appropriées sont menées, avec destruction des gîtes larvaires et, si nécessaire, traitements adulticides ou larvicides ciblés dans un périmètre de 150 à 200 mètres autour des lieux fréquentés par le cas pendant la période de virémie.

Si l’ARS décide la mise en œuvre de traitements, alors la mairie est informée des modalités d’intervention ainsi que tous les habitants concernés qui reçoivent les consignes à respecter. L’intervention consiste alors en une pulvérisation d’insecticide par un véhicule depuis la voie publique, complétée si nécessaire par des interventions ciblées à l’aide d’appareils portatifs dans les espaces extérieurs des propriétés privées et publiques. Les engins de traitement sont très bruyants. Ce traitement s’applique sur une superficie limitée.

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