L’accumulation des sédiments dans les ports et leurs chenaux d’accès entrave, avec le temps, la navigation tant professionnelle que de plaisance. Pour maintenir les niveaux d’eau nécessaires à la navigation, le SIBA, par délégation des communes, ou par convention de mutualisation avec le Syndicat Mixte de gestion des ports du Bassin d’Arcachon (SMPBA), dirige de nombreuses opérations de dragage.
Les matériaux extraits de ces opérations sont ramenés à terre, choix plébiscité par les élus et la société civile locale. Des unités de gestion des sédiments de dragage (UGS) réceptionnent les sédiments de dragage où ils sont égouttés puis préparés pour être réemployés localement.
Une des particularités des UGS d'Arès et de Césarée à Gujan-Mestras : une aire de travail couverte de 2000 m² accueillant les matériaux prêts à être valorisés.
Si des filières de valorisation des sédiments sont bien établies : support de culture, remblai en assainissement et technique routière, des essais et recherches laissent entrevoir le développement de filières de valorisation prometteuses de nos sédiments marins comme la fabrication de briques en terre crue. Ou encore à Andernos, un projet expérimental, vient de débuter en 2025, sur une parcelle forestière de 7 hectares. 5 400 m3 de sédiments de dragage sont employés pour restructurer le sol forestier qui accueille ses premiers pins (reportage TVBA).
